Face à l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité et du gaz prévue pour 2023, un nouveau chèque énergie exceptionnel de 100 ou 200 € a été instauré par le gouvernement.
Sous conditions de revenus, cette aide financière a bénéficié à 40% des ménages, soit environ 12 millions de foyers. Ainsi, on retrouve les différentes formes de ce programme :
- Le chèque opération fioul
- Le chèque opération bois
- Le chèque fioul classique
Le chèque énergie exceptionnel : une réponse à la hausse des prix de l’électricité et du gaz
Cette mesure vient en complément du chèque fioul de 100 à 200 € destiné aux ménages modestes se chauffant au fioul qui ne profitent pas des boucliers tarifaires sur l’électricité et le gaz. Cette assistance était disponible pour la moitié des ménages se chauffant au fioul, soit environ 1,6 million de foyers. Ce chèque peut être utilisé chez un vendeur de fioul ou de bois domestique, mais également chez d’autres fournisseurs pour n’importe quelle facture d’énergie. Ces programmes représentent toutefois un coût important pour l’État, s’élevant à 43 milliards d’euros.
Un bouclier tarifaire pour limiter l’impact de la hausse des prix sur les budgets
Afin de protéger au maximum les budgets des citoyens français, l’État a par ailleurs instauré un bouclier tarifaire visant à limiter la hausse des prix réglementés du gaz et de l’électricité à 15 % en 2023, contre 4 % en 2022. Grâce à ces différentes mesures, la France affichait l’an dernier le taux d’inflation le plus faible de la zone euro.
Néanmoins, selon les propos tenus par Gabriel Attal, alors Ministre délégué aux Comptes publics, au cours d’une intervention en juillet 2023, ces chèques énergie exceptionnels devraient prendre fin l’année prochaine. La suppression progressive des boucliers tarifaires sur les prix de l’énergie est également envisagée pour 2024.
La fin du chèque énergie exceptionnel annoncée pour 2024
Alors que la fin du chèque énergie exceptionnel pour 2024 a été annoncée, il est précisé que le chèque énergie traditionnel sera maintenu pour l’année prochaine. De leur côté, les boucliers tarifaires pourraient être supprimés progressivement d’ici 2024. La suppression du bouclier tarifaire sur le gaz aurait déjà permis de réaliser des économies ; quant à l’électricité, elle devrait permettre des économies supplémentaires, bien que les enjeux soient légèrement différents en termes de population concernée et d’image.
Le gouvernement semble toutefois afficher une volonté politique plus marquée de soutenir l’électricité, comme le souligne Benoît Wintergerst, directeur de l’énergie et des prix chez le courtier Opéra Energie. L’État prévoit ainsi de maintenir le bouclier tarifaire sur l’électricité jusqu’au début de l’année 2025. Cette mesure représente déjà des économies de près de 14 milliards d’euros dans le budget de 2024, selon L’Express.
Gabriel Attal a précisé : « Nous mettrons fin à cette politique de chèques exceptionnels que nous avons pu mettre en place pour certains sujets et certaines catégories de Français« . Le chèque énergie traditionnel sera donc maintenu, permettant aux ménages modestes de continuer à bénéficier d’une aide pour leurs dépenses énergétiques.