Ce métier peu connu du grand public peut rapporter presque 5 000 € par mois

La profession de thanatopracteur est souvent ignorée ou mal connue en France.

métier peu connu
Ce métier peu connu du grand public peut rapporter presque 5 000 € par mois !-© Freepik

Pourtant, selon de nombreuses sources, ce métier peu répandu chez les Français peut rapporter jusqu’à 5 000 euros par mois.

Qu’est-ce qu’un thanatopracteur ?

Un thanatopracteur est un professionnel spécialisé dans les soins mortuaires. Les techniques utilisées comprennent l’injection de produits conservateurs, le maquillage et d’autres procédures visant à maintenir l’apparence naturelle du corps après la mort. Ces professionnels travaillent souvent en collaboration avec des entreprises pour préparer le corps du défunt avant les funérailles, permettant aux proches de dire au revoir dans des conditions qui préservent la dignité du défunt.

Le but principal de la thanatopraxie est de retarder la détérioration du corps du défunt et les odeurs inhérentes à la mort, afin de faciliter l’organisation des funérailles pour les proches et les membres de la famille.

Les compétences requises

Pour exercer ce métier, il faut faire preuve d’un grand sang-froid et d’une grande maîtrise de soi. De plus, il est nécessaire d’être soigné, méticuleux et attentif aux besoins des familles endeuillées. Les soins prodigués exigent une connaissance minimale de la médecine, de l’anatomie et de l’esthétique.

À lire aussi : Ces métiers sont actuellement les plus recherchés selon une étude

La formation et le salaire des thanatopracteurs

La formation pour devenir thanatopracteur se fait en deux étapes, après l’obtention du baccalauréat. La première est la partie théorique et pratique des cours, tandis que la seconde est directement dispensée par le Ministère de la Santé.

Le salaire d’un thanatopracteur peut rapidement atteindre un montant brut moyen de 5 000 € par mois pour une personne ayant plusieurs années d’expérience. Il convient de noter que cela dépendra du type de contrat et de l’employeur (entreprise de pompes funèbres ou travailleur indépendant) – vos honoraires ne seront pas les mêmes selon votre statut professionnel. En cumulant de l’expérience professionnelle, beaucoup de thanatopracteurs choisissent de lancer leur propre entreprise de pompes funèbres.

Lire aussi :  Maintenir les seniors au travail : une bonne idée ?

Un métier peu répandu en France

Bien que la France compte environ 30 millions de travailleurs actifs, dont les employés et les chômeurs, il n’y a qu’environ 25 000 personnes exerçant ce métier. En comparaison, d’autres professions à contraintes plus importantes, telles que les boulangers, les chauffeurs routiers ou les infirmières, ont un nombre plus élevé de travailleurs. Il n’est donc pas surprenant que cette profession soit peu pratiquée par les Français malgré son potentiel salarial.

Les raisons de cette méconnaissance

  • La première raison est sans doute le tabou autour de la mort. En effet, beaucoup de personnes préfèrent ne pas aborder ce sujet et se tournent vers des professions plus «classiques».
  • Ensuite, il y a une certaine méconnaissance du métier en lui-même : peu de gens savent réellement ce que fait un thanatopracteur au quotidien et quels sont les services proposés.
  • Enfin, il existe également un manque d’information concernant les formations et les débouchés professionnels dans ce domaine.

Malgré ces obstacles, le métier de thanatopracteur continue à recruter intensivement en 2024, signe que la demande internationale est là et que de nombreuses opportunités professionnelles sont à saisir.

Nicole

Nicole

En tant que journaliste passionnée, je m'appelle Nicole Ricci et je me distingue par mon expertise approfondie dans les domaines de l'économie, de la société et du monde du travail. Mon engagement à décortiquer les mécanismes complexes de l'économie contemporaine se traduit par des analyses pointues, offrant ainsi à mes lecteurs une compréhension éclairée des enjeux économiques. Mon savoir-faire s'étend également à la compréhension fine des dynamiques sociales, me permettant de contextualiser les événements économiques dans le tissu social. À travers une plume habile, je m'efforce de captiver et d'éduquer mon public, incarnant ainsi l'excellence journalistique en fusionnant rigueur intellectuelle et clarté narrative.